Le comité de défense révélera lors de la conférence de presse qu’il tiendra, demain, mercredi, de « nouveaux faits et données » concernant l’affaire du marytr Chokri Belaïd, a annoncé Me Abdennaceur Aouini.
Dans une déclaration accordée, aujourd’hui, mardi, devant le siège du Tribunal de première instance de Tunis, Me Aouini a appelé les médias à être nombreux à assister à la couverture de cette conférence de presse lors de laquelle de « nouvelles données » sur l’affaire de l’assassinat du martyr Belaid seront révélées à l’opinion publique, s’abstenant en contrepartie de donner plus de détails à ce sujet.
Il a indiqué que les audiences tenues aujourd’hui au Tribunal de première instance de Tunis ont été consacrées à l’audition des accusés ayant comparu devant le juge, ajoutant que leur audition prendra encore du temps avant que la défense du martyr chokri Belaïd n’entame ses plaidoiries dans le cadre de cette affaire.
Les audiences d’aujourd’hui se sont déroulées en présence des membres de la famille du martyr Belaïd ainsi que des avocats membres du comité de défense du martyr.
Les médias ainsi que les journalistes ont été en revanche interdits d’accéder à la salle des audiences pour assurer une couverture médiatique.
Le tribunal a également rejeté la demande du comité de défense des accusés tendant à reporter l’audience.
Ensemble, l’ordre national des avocats de Tunisie (ONAT), l’association tunisienne des jeunes avocats et le Comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi tiennent, mercredi, matin, une conférence de presse sur les derniers développements survenus dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd.
Le militant politique Chokri Belaïd a été abattu, le 6 février 2013, devant sa maison à Menzah VI, à l’âge de 49 ans.
Ce crime “odieux” a provoqué une une pluie de réactions oscillant entre stupeur, fureur et indignation.
Une grande frange du peuple tunisien est descendue spontanément dans la rue pour manifester, déplorer et décrier ce crime.
Des milliers de citoyens ont déferlé le 8 février pour participer à la cérémonie de funérailles « nationales » et « historiques » du martyr, qui restera gravée à jamais dans la mémoire collective de tous les Tunisiens.