La présidente de la Commission des droits et libertés, Hela Jaballah, a répondu aujourd’hui, mercredi, aux accusations portées contre elle par Fatma mseddi concernant “son implication dans une association suspecte bénéficiant de financements étrangers et œuvrant pour la naturalisation des Africains en Tunisie”.
Jaballah a déclaré que “l’appartenance à une association n’est pas une accusation et ce que la députée du Parlement, Fatma mseddi, a dit est regrettable.”
Jaballah a affirmé qu’elle porterait l’affaire devant les tribunaux concernant les déclarations de Fatma mseddi, ajoutant : “Mon niveau éducatif et mon expérience professionnelle m’empêchent de me laisser entraîner par ce que mseddi a dit.”
Elle a souligné qu’elle allait recourir à la justice pour ce que Fatma Mzali a dit, ajoutant : “Mon niveau éducatif et mon expérience professionnelle m’empêchent de me laisser entraîner par ce que mseddi a dit.”
Jaballah a nié dans une déclaration à Radio Jawhara FM les accusations portées contre elle par mseddi selon lesquelles elle aurait reçu de l’argent du dirigeant d’Ennahdha, Ali Larayedh, en 2012, renouvelant son regret concernant “cette altercation et ces commérages”, selon sa description.
La présidente de la Commission des droits et libertés a précisé que “la députée du Parlement est pressée par son initiative concernant la loi sur les associations, mais les projets présidentiels et gouvernementaux ont la priorité”, expliquant que “la commission se concentre actuellement sur le projet de passeport et de carte d’identité biométrique”.