L’avocat de l’homme d’affaires tunisien, Ridha Charfeddine, a déclaré que “le juge d’instruction a émis un mandat de dépôt en prison contre son client pour blanchiment d’argent, crimes financiers et fiscaux et fraude fiscale”.
L’avocat a révélé mardi que son client était toujours en liberté dans l’affaire de complot contre la sécurité de l’État, en raison de l’absence de la moindre preuve dans ce dossier, selon ses termes.
Haji a expliqué dans une déclaration à la radio Shems FM que les questions posées à Ridha Charfeddine concernaient l’article 96 du code pénal, soulignant qu’il y avait une tension procédurale dans l’émission du mandat de dépôt en prison après son maintien en détention provisoire pendant 26 jours.
L’avocat a également confirmé que son client avait été harcelé par le son des haut-parleurs pendant deux jours, expliquant qu’ils avaient, en tant que conseil juridique, présenté une demande de réconciliation à la Douane pour savoir ce qui était exigé de Charfeddine.
Le locuteur a conclu en disant que “la sécurité nationale sanitaire est menacée par le maintien de Ridha Charfeddine en détention provisoire”.