Le gouvernement italien a approuvé un décret sécuritaire imposant une peine pouvant aller jusqu’à 6 ans de prison pour toute personne “organisant ou participant à des actes de rébellion et de troubles dans les prisons en commettant des actes de violence ou tout comportement dangereux”.
Lors d’une conférence de presse jeudi après la réunion du Conseil des ministres, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a souligné que la peine concernée “concerne également les établissements de détention et d’accueil des migrants”.
Le ministre a insisté sur le fait que “ce n’est pas une mesure de communication, mais une intervention pour éviter, comme cela s’est déjà produit par le passé, l’incitation des détenus des établissements d’accueil des migrants à des actions mettant leur vie en danger”.
Il a ajouté : “Il ne s’agit pas seulement de durcir les sanctions pour certains crimes ou de réviser une partie du système judiciaire, mais vise principalement à améliorer les opérations de la police pour protéger leur travail sensible.”