Le syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique a passé en revue, lors d’une séance de travail tenue, vendredi, avec le président de la Chambre des représentants du peuple (ARP) au siège du parlement au Bardo, les difficultés auxquelles est confronté le secteur en Tunisie, notamment au niveau des textes juridiques et des relations avec les caisses sociales, selon un communiqué publié par le parlement.
Le secrétaire général du syndicat, Adel Ben Smida, et les membres du bureau national du syndicat, ont appelé le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, à une révision de la législation régissant le secteur afin de simplifier les procédures et de fournir des motivations matérielles et morales en vue de donner plus de flexibilité à l’exercice de cette spécialité médicale et d’améliorer la qualité des services fournis aux citoyens.
D’autre part, les membres du syndicat ont évoqué certaines questions liées aux relations avec les caisses sociales en ce qui concerne, notamment, la location de cabinets médicaux de manière à garantir les droits du propriétaire et du médecin locataire. Ils ont, également, évoqué la question des promotions et de l’avancement dans le secteur public.
Ils ont, aussi, évoqué les difficultés auxquelles sont confrontés les médecins dentistes de libre pratique au début de leur carrière professionnelle en termes de financement et d’acquisition de matériel médical. Les membres du syndicat ont souligné les raisons du coût élevé des soins dentaires.
Ils ont présenté des propositions ayant trait, notamment, à l’augmentation des tarifs des consultations dans le secteur public en maintenant la gratuité des soins pour les groupes à faible revenu, mettant l’accent sur le rôle important de la médecine dentaire dans le renforcement du tourisme médical, soulignant la nécessité d’organiser ce secteur à travers l’implication des différents acteurs et intervenants.
De son côté, le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, a souligné l’importance de ce secteur vital et sa place au sein du système national de santé, soulignant que le parlement demeure à l’écoute des préoccupations du syndicat à travers la participation des professionnels du secteur aux travaux des commissions compétentes au sein de l’ARP.
Bouderbala a souligné l’importance d’organiser une journée d’étude dans le cadre de l’Académie parlementaire pour discuter des préoccupations de ce secteur avec la participation du ministère de la santé.