La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi ne bénéficie pas des attributs d’un procès équitable en raison des “irrégularités” ayant entaché son arrestation le 9 octobre dernier, a déclaré son avocat Nefaâ Aribi.
“Moussi est détnue de manière abusive”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse organisée, jeudi, par le comité de défense , à la Maison de l’avocat.
Aribi a affirmé que le Procureur général n’a pas respecté les dispositions de l’article 46 qui prévoit le recours aux mesures spéciales dans la poursuite de Moussi puisqu’elle est avocate de profession.
D’après lui, le juge d’instruction n’a pas répondu aux demandes du comité de défense de visionner le contenu des caméras de surveillance pendant le processus d’arrestation, précisant que Abir Moussi a été entendue en l’absence de ses avocats.
De son côté, l’avocat Karim Krifa a déclaré que “le juge d’instruction cherche, uniquement, à monter un dossier à charge contre Moussi”, estimant qu’il existe une volonté de la faire condamner sans vérifier son innocence.
Pour l’avocat Naoufel Bouden, les chefs d’accusation qui pèsent contre Abir Moussi sont passibles de la peine de mort, estimant qu’elle est politiquement visée.