Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a déclaré, jeudi, que le fait de “réduire le conflit dans les territoires palestiniens occupés à un conflit israélo-palestinien est “une distorsion de l’histoire”, car il s’agit en réalité d’un “conflit arabo-sioniste”. Selon lui, “la vraie cible est la nation arabe, du Golfe à l’océan”.
S’exprimant, jeudi, à l’ouverture de la plénière consacrée à l’examen du projet de loi criminalisant la normalisation avec l’entité sioniste, Bouderbala a souligné que les propos du président de la République considérant la normalisation avec l’entité sioniste comme “haute trahison” est “une position morale et politique”.
Le président du Parlement a affirmé que ceux qui pensent que le peuple tunisien est susceptible de se soumettre à “une politique de défaite” se trompent. “La cause palestinienne est au cœur des préoccupations des Tunisiens (…) nous rejetons la normalisation et refusons de reconnaître l’entité sioniste”, a-t-il soutenu.
Et d’ajouter que “nous maintenons fermement notre position selon laquelle la Palestine doit être libérée de la rivière jusqu’à la mer”. Selon Bouderbala, l’ensemble des terres occupées doit être restitué, avec l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec al Qods comme capitale .
Le président de l’ARP a également noté qu’il y a une totale convergence entre la position du président de la République, celle du Parlement et les aspirations du peuple tunisien.
Il a précisé que l’ARP examinera la question de la criminalisation de la normalisation tout en respectant la vision globale et partagée des diverses composantes du peuple ainsi que des exigences de l’Etat tunisien.