Bombardement d’un hôpital à Gaza : Des manifestants en colère devant l’ambassade de France à Tunis

Des centaines de manifestants en colère se sont rassemblés, mardi soir, devant le siège de l’ambassade de France, à Tunis, pour dénoncer le tir meurtrier contre un hôpital à Gaza et réclamer l’expulsion de l’ambassadeur français.

Cette frappe aérienne a fait plus de 500 martyrs et des centaines de blessés qui se trouvaient sous les décombres, selon le ministère palestinien de la Santé.

Les manifestants condamnent fermement les massacres commis par les forces de l’occupation sioniste contre les palestiniens dans la bande de Gaza.
Ils ont scandé “le peuple veut libérer la Palestine” en brandissant haut les drapeaux et les “keffieh” de ce pays.

“Les Français et les Américains sont les alliés des sionistes “, ont scandé les manifestants en colère devant le siège de l’ambassade.

Ils ont appelé le président de la République à expulser le diplomate français, accusant la France et les Etats-Unis d’être “complices” des crimes commis contre le peuple palestinien.

Des activistes politiques et de la société civile ont pris part à cette manifestation imposante, dont le nombre de participant n’a cessé d’augmenter jusqu’à 22h.

L’avocat Samir Dilou a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, que l’Occident est complice de crimes contre l’humanité à Gaza. Ces pays soutiennent l’ennemi sioniste sur le plan militaire et médiatique.

Dilou a, en revanche, déploré le mutisme “inquiétant” des dirigeants des pays arabes face aux brutales agressions commises contre les palestiniens.

De son côté, l’activiste politique, Mongi Rahoui a dénoncé “l’hypocrisie odieuse” de la communauté internationale face au génocide et aux crimes de guerre auxquels font face les palestiniens de Gaza.

Rahoui a salué les épopées héroïques de la résistance en Palestine, en Syrie et au sud du Liban, appelant ces pays à poursuivre la lutte armée dans ce combat de survie.

Des étudiants palestiniens ont pris part à cette manifestation de soutien au peuple palestinien.

“On participe, avec nos frères tunisiens, à ce rassemblement pour dénoncer l’extermination commise, sous les yeux du monde entier, contre le peuple de Gaza”, a déclaré Ahmed Hwaihi, un palestinien installé à Tunis.

On s’adresse à la communauté internationale et à toutes les âmes libres du monde, il faut arrêter les crimes commis à Gaza, a-t-il plaidé.

A l’aube du 7 octobre courant, le monde s’est réveillé sur les échos d’une opération d’une ampleur sans précédent baptisée ” Déluge d’al-Aqsa “, lancée par la résistance palestinienne depuis la bande de gaza.

Des centaines de combattants ont pris d’assaut plusieurs sites et bases militaires israéliennes avant de parvenir à s’infiltrer dans plusieurs colonies juives situées autour de la bande de Gaza.