Sur un échantillon de 1002 jeunes interrogés, 63 pc se déclarent optimistes en ce qui concerne leur propre vie et 83 pc affirment ne pas s’intéresser à la politique, tels sont les principaux constats de l’enquête sur “les jeunes en Tunisie, Démocratie et droits de l’Homme”.
L’enquête réalisée en 2020 et financée par la fondation allemande Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) et la seconde du genre entreprise auprès de la jeunesse tunisienne après la révolution. La première ayant été réalisée en 2016.
En effet, les résultats recueillis par l’enquête démontrent “à quel point la parenthèse engagée avec la révolution est désormais définitivement close et Selon l’enquête, “les jeunes tunisiens étaient nombreux à exprimer leur inquiétudes quant à la dégradation de la situation politique, à la mauvaise gestion des institutions publiques et à la difficulté croissante de la situation économique de leurs familles respectives”.
Les réponses expriment, par ailleurs, ” une insistance sur la quête du salut personnel qui se traduit par la valorisation de la réussite économique personnelle et un repli sur les liens primaires et l’institution familiale”.
L’échantillon abordé par l’enquête, note-t-on, est composé de 1002 jeunes tunisiens, âgés entre 16 et 30 ans, dont 487 femmes.
Environ 17 pc d’entre eux sont issus du milieu rural et 22 pc de petites villes, contre 61 pc de grandes villes de plus de 100 mille habitants.
Pour rappel, l’enquête sur les jeunes en Tunisie s’inscrit dans le cadre d’une étude plus large sur la jeunesse au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.