Retard de 2 000 tonnes de phosphate : les conséquences de la grève des chauffeurs de trains en Tunisie

Une grève non annoncée des chauffeurs de trains de la Société tunisienne des chemins de fer (SNCFT) le 24 août dernier a entraîné un retard significatif dans l’expédition de 2 000 tonnes de phosphate!

Ce retard a eu des répercussions sur le transfert du phosphate commercial depuis le site de Mdhilla, géré par la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), jusqu’à l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), alors même qu’un bateau attendait la cargaison au port de Sfax en vue de son exportation vers l’Italie. Cet incident survient à un moment critique, alors que la Tunisie observe une reprise des exportations de phosphate.

La grève surprise des chauffeurs de trains de la SNCFT a jeté une ombre sur l’industrie tunisienne du phosphate, qui est l’une des sources de revenus les plus importantes du pays. Les travailleurs du secteur des chemins de fer ont débrayé sans préavis, provoquant des retards dans la chaîne logistique déjà complexe du phosphate, de l’extraction à l’exportation.

La Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), qui supervise la production de phosphate en Tunisie, avait planifié l’expédition de ces 2 000 tonnes de phosphate vers l’Italie, où elles étaient attendues pour une utilisation dans diverses industries, dont l’agriculture et la chimie.

Cette interruption survient à un moment critique, car la Tunisie a récemment connu une augmentation des exportations de phosphate, générant des revenus essentiels pour l’économie du pays. La grève des chauffeurs de trains met en évidence la vulnérabilité de la chaîne d’approvisionnement du phosphate et souligne la nécessité d’une planification et d’une coordination accrues pour garantir la continuité des exportations.