La Chambre d’appel près le pôle judiciaire économique et financier s’est prononcé, mercredi, en faveur du maintien en liberté sous ” caution ” financière du journaliste et Directeur général de la radio privée ” Mosaïque FM “, Noureddine Boutar.
Un maintien en liberté mais assorti d’une condition suspensive, celle de payer une caution financière estimée à 1 million de dinars.
Pour rappel, Boutar a été interpellé dans la soirée du 13 février 2023, par une brigade sécuritaire “après descente et perquisition de son domicile sans révéler à sa famille le vrai motif de son arrestation, selon ce qui a été relayé à l’époque.
Saisi du dossier, le juge d’instruction près du pôle judiciaire économique et financier a émis le 21 février dernier un mandat de dépôt contre Boutar, selon les propos de son avocat Ayoub Ghedams.
Ce dernier a estimé que le motif du blanchiment d’argent invoqué contre son client n’est qu’un ” subterfuge ” pour dissimuler le grief porté contre Boutar à savoir ” l’utilisation de la ligne éditoriale d’un média pour viser les symboles de l’Etat et nourrir la tension dans le pays.”
Suite à cette arrestation, plusieurs structures syndicales, associations et organisations se sont solidarisées avec le directeur de Mosaïque FM via des communiqués et déclarations d’indignation publiés à cet effet à travers llesquelselles ont dénoncé l’atteinte à la liberté de presse et l’incursion dans la ligne éditoriale des médias.
L’agence TAP a essayé vainement à maintes reprises de contacter un des membres du comité de défense de Noureddine Boutar pour dénicher plus de détails sur les péripéties de cette décision de justice.