Dans une déclaration publiée lundi 6 février 2023, à l’occasion du 10e anniversaire de l’assassinat du leader de la gauche, Chokri Belaïd, le Parti des travailleurs parle d’un “crime d’Etat”. Voilà pourquoi, estime-t-il, l’affaire n’a pas avancé d’un iota avec les gouvernements qui se sont succédé depuis 2013, en particulier la Troïka conduite par Ennahdha qui assume une responsabilité politique, pénale et éthique dans cet assassinat.
Le collectif de défense de Belaïd a révélé d’importants faits en rapport avec l’affaire qui auraient pu contribuer à démasquer toutes les parties impliquées dans cet assassinat, mais le pouvoir public a choisi d’instrumentaliser l’affaire à des fins politiques aussi bien dans son conflit avec Ennahdha que pour désagréger les structures judiciaires comme cela a été le cas avec Kaïs Saïed, lit-on de même source.
Le parti réaffirme sa détermination à poursuivre le combat, aux côtés des forces démocratiques progressistes pour révéler toute la vérité sur ces assassinats et poursuivre en justice toutes les parties impliquées dans ce crime odieux.
Il tient l’Etat pour responsable de l’immobilité du dossier des victimes du terrorisme parmi politiques, militaires, agents de sécurité et civils.
Sur un autre plan, le Parti des Travailleurs a appelé, dans sa déclaration, les forces vives à prendre conscience de la gravité de l’étape que vit le pays depuis le ” coup d’Etat ” du 25 juillet 2025, les exhortant à resserrer les rangs pour faire face à ” la guerre ouverte par le pouvoir putschiste contre les acquis de la révolution “.