Les coordinations régionales des enseignants suppléants ont organisé, mardi, un rassemblement de protestation, près du ministère de l’éducation, pour revendiquer la régularisation de leur situation professionnelle.
Les protestataires, venus des différents gouvernorats du pays, ont scandé des slogans appelant à l’accélération de la mise en place d’une base de données pour les enseignants suppléants de 2016 à 2022. Ils ont aussi revendiqué la reconnaissance du droit de l’enseignant suppléant à l’intégration et à la régularisation immédiate de sa situation.
Le coordinateur national chargé du dossier des enseignants suppléants, Malek Ayari, a indiqué que ce mouvement intervient dans le cadre d’une série de protestations devant le ministère de l’éducation pour revendiquer l’application de la loi ainsi que dans le cadre d’autres mouvements, de protestation nationale et régionale, prévus tout au long de l’année scolaire.
Malek Ayari a appelé, à ce propos, le ministère de l’éducation, le ministère des finances, la présidence du gouvernement et la présidence de la République à mettre le dossier des enseignants suppléants sur la table des négociations et trouver des solutions radicales aux mécanismes d’emploi précaire.
Il a appelé aussi à une régularisation globale et juste de la situation de tous les enseignants suppléants de 2008 à 2022 sans exception et à l’application de tous les accords signés relatifs à ce dossier, estimant que le nombre des enseignants concernés n’est pas élevé.
Ayari a rappelé que les protestataires observeront un sit-in ouvert devant le siège du ministère à partir de ce mardi.