Six anciens bâtonniers de l’Ordre national des avocats de Tunisie ont dénoncé la suppression de l’article 105 de la Constitution de 2014 sur la profession d’avocat. Le projet de la nouvelle Constitution sera soumis au référendum le 25 juillet courant.
Cet article du chapitre V relatif au pouvoir judiciaire prévoit que “la profession d’avocat est libre et indépendante. Elle contribue à l’instauration de la justice et à la défense des droits et libertés. L’avocat bénéficie des garanties légales qui assurent sa protection et lui permettent d’exercer ses fonctions”.
Dans une déclaration publiée, mercredi, les anciens bâtonniers ont fustigé le “mutisme” des avocats et des structures de la profession face à cette décision, appelant le barreau à se mobilier pour défendre cet acquis constitutionnel.
La déclaration est signée par six anciens bâtonniers. Il s’agit d’Abdessattar Ben Moussa, d’Abderrazek Kilani, de Chaouki Tabib, de Fadhel Mahfoudh, d’Ameur Mehrzi et de Béchir Essid.