A quelques jours d’Aïd al-Adha, le nombre des espaces réservés à la vente des moutons de sacrifice, au gouvernorat de Ben Arous, a baissé par rapport aux années précédentes ,mais la plupart des points de vente habituels, tels que ceux de Naassen, place Mhamdia, de Zaouit Mornag et le point de vente au Kilogramme de Radès ont gardé leur attrait auprès des commerçants et acheteurs.
Cependant, l’activité semble dimanche, plutôt timide vu la faible affluence des citoyens en ce jour de repos hebdomadaire qui précède l’Aïd prévue le 9 juillet 2022.
Selon plusieurs commerçants et agriculteurs installés dans ces espaces, ces points de vente sont devenus plutôt des lieux d’exposition, en l’absence de mouvements de vente et d’achat.
L’un des vendeurs originaire du nord-ouest et installé, depuis quatre jours, à Zaouit Mornag a déclaré qu’il a vendu seulement trois moutons affirmant que les prix d’un mouton de taille moyenne varient entre 450 et 700 dinars, tandis que le prix des plus grands dépasse les 800 dinars.
Cette situation est presque le même vécu de la plupart des vendeurs dont certains n’ont pas réussi à vendre un seul mouton, selon leurs propos.
Pour leur part les visiteurs de ces espaces, ont pour la plupart estimé les prix proposés excéssifs.
Quant au point de vente au kilogramme à Rades, il a été également marqué par une faible dynamique en dépit de la diversité de taille et de prix des moutons.
Le représentant de l’Office de l’élevage et des pâturages, Ridha Saidi a affirmé à l’Agence TAP, que le nombre des opérations de ventes n’a pas dépassé les 50, au cours des deux derniers jours, un nombre relativement faible par rapport au nombre de moutons disponibles et aux garanties apportées par ces points (contrôle vétérinaire et prix de référence…).
Saidi a expliqué cette faible affluence par la hausse des prix et la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens, outre la réticence de plus en plus de citoyens à cquérir le mouton de sacrifice, laquelle réticence s’est accentuée ces dernières années, selon ses propos.