La porte-parole du ministère de l’Intérieur Fadhila Khelifi a affirmé, vendredi, au cours d’un point de presse que personne n’est au dessus de la loi. Elle a affirmé que le sécuritaire placé en détention dans le cadre de l’affaire “Instalingo” fait l’objet d’un mandat de dépôt et subit le même traitement que le reste des suspects.
De nouveaux rebondissements ont permis de relancer l’affaire “Instalingo”, a-t-elle expliqué, précisant que le ministère public près le Tribunal de première instance Sousse 2 avait ordonné la direction sectorielle de recherche dans les affaires criminelles relevant de la police judiciaire de poursuivre les recherches.
Après les investigations et les auditions, il a été décidé de placer 9 personnes en détention et l’ouverture d’une enquête pour “attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien”.
Le juge d’instruction a émis des mandats de dépôt contre six personnes placées en détention et décidé de maintenir les trois autre en liberté en attendant la fin des investigations, a poursuivi la responsable qui a indiqué que des avis de recherche ont été émis contre douze autres.
Le ministère public près le Tribunal de première instance de Sousse 2 avait ordonné, le 20 juin en cours, l’ouverture d’une enquête contre 28 personnes dans l’affaire “Instalingo”, une société basée à la Kalaa Kebira (Sousse) spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique.
Parmi les suspects, figurent l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur Mohamed Ali Laroui et Adel Daadaa, membre du mouvement Ennahdha.