Le premier substitut du procureur de la République du tribunal de première instance Sousse 2, Rochdi Ben Romdane a indiqué mardi que suite à l’audition de 9 personnes placés en garde à vue dans l’affaire Instalingo, 6 mandats de dépôt en été émis et 3 personnes sont restées en état de liberté.
Le premier substitut du procureur a refusé dans une déclaration à l’agence TAP, à ce sujet, de révéler les noms des neufs suspects dans le cadre de la confidentialité de l’enquête.
Par ailleurs, des sources de la défense des suspects ont déclaré dans les médias qu’un mandat de dépôt de prison avait été émis contre l’ancien porte-parole officiel du ministère de l’Intérieur, Muhammad Ali Al-Aroui, le blogueur Salim Al-Jabali, l’ancien attaché au cabinet du premier ministère, Ashraf Barbouch, un agent de sécurité isolé et deux autres accusés.
Selon les mêmes sources, l’homme d’affaires et leader du mouvement Ennahda, Adel Daâdaâ, l’activiste politique Béchir Yousifi, et le rédacteur en chef du site Shahid, le journaliste Lotfi Hidouri, ont été libérés.
Rappelons que le parquet auprès du tribunal de première l’instance à Sousse 2 a ordonné, lundi, l’ouverture d’une information judiciaire contre 28 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire Instalingo, société implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique.
Les suspects sont poursuivi notamment pour blanchissement d’argent, l’incitation des habitants à s’entretuer, la provocation des troubles sur le territoire tunisien ainsi que l’offense du chef de l’Etat et l’atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat.