Le procureur du tribunal de première instance de Tunis a autorisé les agents de la police judiciaire à maintenir en état d’arrestation un homme de nationalité étrangère (subsaharienne) et d’une jeune tunisienne.
Ces derniers sont accusés d’avoir utilisé un centre d’appels pour passer des appels sexuels et exploiter des filles en contre partie de sommes d’argent. Le propriétaire du centre d’appels arrive à récolter des sommes importantes à hauteur de 100 000 dinars mensuellement.
L’enquête a débuté lorsqu’une information est parvenue aux unités sécuritaires du district de Bab Bhar concernant la transformation d’un centre d’appels en un commerce sexuel. L’enquête a aussi révélé que l’étranger a chargé une Tunisienne pour effectuer le recrutement en passant une annonce de travail par Facebook.
Un lien a aussi été établi avec un Marocain qui a possède un centre d’appels dans son pays. Le centre d’appels dans la capitale tunisienne recevait des appels de plusieurs pays arabes.
L’étranger arrêté a avoué détenir trois centre d’appels, deux en Tunisie et le troisième à Madagascar. Il a aussi révélé que grâce à son intermédiaire marocain, il arrive à récolter des sommes importantes.
Le parquet a autorisé la mise en garde à vue de l’étranger ainsi que de la Tunisienne chargée du recrutement, en attendant de comparaître en justice.