Après avoir reçu une notice rouge d’Interpol pour son arrestation, l’ancien patron de l’alliance automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, qui vit au Liban depuis décembre 2019, a été interrogé par la justice libanaise.
Possédant plusieurs nationalités – libanaise, française et brésilienne-, il devait être jugé à Tokyo pour des malversations financières présumées quand il était à la tête de Nissan.
Il a été interrogé en présence de son avocat au sujet de la notice rouge d’Interpol, basée sur le mandat d’arrêt international émis par la France en avril, indique une source libanaise sous couvert de l’anonymat. Ghosn est sorti libre de l’audience.
Le Liban a également demandé à la France d’envoyer toutes les preuves contre Ghosn afin que la justice libanaise puisse déterminer s’il peut être jugé à Beyrouth, toujours selon la même source.
Le Liban n’extrade pas ses ressortissant et a interdit à Ghosn de voyager.