Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a appelé à l’organisation d’un dialogue “honnête et franc, sans diktat de l’intérieur ou de l’extérieur”, un dialogue qui place l’intérêt de la Tunisie au-dessus de toute considération afin de préserver la stabilité du pays et faire progresser la Justice et le développement.
Dans une allocution prononcée, samedi, lors d’une cérémonie organisée par le ministère des affaires sociales à l’occasion de la célébration de la fête du travail, Taboubi a ajouté que les Tunisiens n’ont pas d’autre choix pour préserver et consolider les acquis du pays que le consensus sur les grands choix nationaux.
Le secrétaire général de l’UGTT a rappelé l’importance du dialogue social pour résoudre les différends et trouver un terrain d’entente sur les politiques, les lois et les procédures liées au progrès, à la prospérité et à la stabilité du pays.
Taboubi a, également, appelé à retirer la circulaire N° 20 interdisant les négociations avec les syndicats, sans autorisation préalable, soulignant que cette circulaire a contribué à la dégradation du climat social et qu’elle va à l’encontre de la liberté syndicale et de négociation collective inscrite dans les conventions internationales du travail que la Tunisie a ratifiées depuis l’indépendance.
L’UGTT a réitéré, dans un communiqué publié, hier vendredi, à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, son refus de tout dialogue “formel et conditionné qui contribue à la marginalisation des forces politiques et sociales, renouvelant son appel à la tenue d’un dialogue réel, direct et large sans décisions préparées au préalable.
La centrale syndicale a relevé l’importance de se mettre d’accord sur ses objectifs, son cadre, ses partenaires, ses formes et l’agenda de ses travaux.