Ahmed Nejib Chebbi, président de l’Instance politique du parti ” Amal ” a annoncé, ce mardi, la formation d’un comité directeur pour le ” Front de salut national ” composé de représentants des partis politiques, de députés et de personnalités indépendantes.
Lors d’une conférence de presse tenue, ce mardi, à Tunis, Chebbi a indiqué que ce comité se compose actuellement de cinq partis à savoir : Ennahdha, Qalb Tounes, la Coalition de la dignité, le parti al-Irada, et le parti Amal, outre l’initiative ” Citoyens contre le coup d’Etat “. Ce comité aura pour mission de gérer et de coordonner les activités du Front de salut national en attendant le parachèvement des concertations et l’annonce officielle du lancement de ce Front.
Pour Chebbi, le comité du front de salut national est ouvert à tous les partis, organisations, groupes politiques et parlementaires. Il lancera un dialogue national global et urgent qui n’exclut aucune partie afin de parvenir à des compromis qui servent l’intérêt du pays. Objectif ; opérer des réformes fondamentales dans les domaines économique, politique, constitutionnel et juridique et soutenir un gouvernement de transition, le cas échéant.
Chebbi a indiqué que le gouvernement de transition, une fois installé, va former plus tard un gouvernement légitime de salut national, gérer les affaires du pays et préparer des élections présidentielle et législatives anticipées, conformément aux recommandations du dialogue national.
” Les élections présidentielle et législatives anticipées seront supervisées par l’Instance supérieur indépendante pour les élections ” a-t-il dit.
Le 25 juillet n’a présenté aucune solution à cette crise, mais il l’a exacerbée, a-t-il lancé, estimant que ” la Tunisie a besoin plus que jamais d’un gouvernement de salut national “.
” Ce gouvernement doit disposer d’un programme de sauvetage à même de sortir le pays de la crise économique, sociale et financière. Une fois concocté, ce programme devra faire l’objet d’un large soutien et d’un large consensus “, car ” ce programme de réformes économiques a sans nul doute un coût social “.