Monastir : Le Syndicat appelle à régulariser la situation de près de 120 contractuels

La section du syndicat universitaire de la Santé à Monastir a dénoncé, dans une déclaration dimanche, les menaces exercées sur ses adhérents parmi les contractuels engagés dans le cadre de mécanisme d’appui à la santé.

Le syndicat menace de mener toutes les actions nécessaires pour défendre les droits de cette catégorie d’employés, contenus dans les clauses du procès d’accord signé le 6 février 2021 et qui stipule la titularisation de tous les contractuels et les agents temporaires.

Le syndicat précise dans le texte de sa déclaration que ses membres ont subi les menaces du directeur régional de la santé avec la complicité des différentes structures de santé dans la région, pour les amener à signer de précédents contrats datant de 2020 et 2021.

Le syndicat dénonce, dans ce sens une violation criante de la loi tunisienne et des conventions ratifiées par la République tunisienne. Il condamne, également, une atteinte à la dignité des employés et à leurs sources de revenu, en les privant de leurs indemnités en ces temps difficiles, dans une tentative de les humilier et de les rabaisser, s’indigne le syndicat.

Contacté par la TAP, le secrétaire général du syndicat Rejeb Dous a indiqué que le directeur régional de la Santé à Monastir avait publié des notes invitant les contractuels à signer des contrats autrement ils seront suspendus de leur poste.

Selon la même source, les infirmiers avaient signé des contrats en 2019 et avaient obtenu la promesse d’être titularisés en 2020. Mais en avril dernier ils ont été appelé à signer de nouveaux contrats d’une durée d’une année, autrement, ils seront privés de
leurs salaires.

Le syndicaliste assure aujourd’hui que toutes les indemnités des mois de d’avril mai et juin seront versées, en attendant la régularisation de leur situation, selon une correspondance entre le secrétariat général du gouvernement et le ministère de la santé.

La région de Monastir compte près de 120 infirmiers contractuels dont 85 travaillent au CHU Fattouma Bourguiba qui souffre, à l’instar de tous les établissements hospitaliers du manque de ressources humaines.