Des organisations et des partis politiques ont estimé, vendredi, dans une déclaration conjointe, que la dissolution du parlement est une mesure inévitable qui a épargné au pays de basculer dans le cercle de la violence et l’anarchie et de cibler l’Etat et ses institutions.
Les signataires de la déclaration sont le mouvement La Tunisie en avant, le Courant populaire, Watad, le mouvement Echaâb, le mouvement Al-Baâth, le collectif citoyen Soumoud, le Front populaire unioniste et l’Union nationale de la femme tunisienne.
Ils ont exprimé, à l’issue d’une réunion consultative, leur attachement à l’organisation d’élections législatives dans le délai prévu dans la feuille de route, soit le 17 décembre 2022, appelant à la nécessité de réviser la loi électorale et la Constitution, faire participer les forces nationales et démocratiques qui soutiennent le processus de rectification et de déterminer les responsabilités de tous ceux qui sont impliqués dans des faits de corruption.
Les signataires de la déclaration ont, sur un autre plan, condamné les tentatives de faire appel à des forces étrangères, soulignant leur attachement à la souveraineté nationale et à l’indépendance de la décision afin de lutter contre les tentatives de l’étranger d’influencer les choix nationaux.