Le parti du Courant populaire a qualifié de “légitime” la décision portant dissolution définitive de l’Assemblée des représentants du peuple, dont les activités sont suspendues depuis le 25 juillet 2021.
Le président de la République aurait dû prendre cette décision depuis que le parlement est devenu un foyer complotiste où les terroristes et les traitres fomentent des complots contre la Tunisie, estime le parti dans une déclaration.
Pour le Courant populaire, appeler à la tenue d’une séance plénière est une tentative de rébellion et de diviser les institutions de l’Etat dont l’objectif est de justifier l’ingérence des forces étrangères en Tunisie. Le parti a réitéré son appel au chef de l’Etat pour qu’il assume sa responsabilité en tant que protecteur de l’Etat et de sa sûreté.
Il a, en outre, souligné la nécessité de “faire payer” les groupes terroristes et de corruption qui tentent de s’emparer du pouvoir, et ce pour assainir la vie politique.
De son côté, le Courant démocrate déclare rejeter catégoriquement la dissolution du parlement. Le parti qualifie cette décision présidentielle de “violation de la Constitution”.
La décision du président de la République vient “confirmer ses intentions putschistes et sa propension au despotisme”.
Le parti déclare son soutien aux députés et annonce son intention de mettre en place un collectif de défense pour les aider dans “leur cause”.
Il appelle, dans ce sens, les Tunisiens à “se révolter pacifiquement et légalement” contre les graves dérives qui mèneront, selon le parti, à “l’effondrement de l’Etat”.
Pour le parti Al-Joumhouri, l’annonce de la dissolution du parlement va attiser davantage les tensions. Elle risque de perturber le climat politique et précipiter le pays au bord du gouffre, ajoute le parti.
Il a qualifié d’”anticonstitutionnelle” la décision du président Kaïs Saïed de dissoudre le parlement.
Le parti appelle les forces progressistes et démocratiques à resserrer les rangs et à faire pression pour que le président de la République revienne sur sa décision.
Pour le parti “Al-Qotb”, le peuple n’a pas intérêt à voir revenir le mouvement Ennahdha et ses “satellites” sur le devant de la scène.
Ennahda a, tout au long de la dernière décennie, détruit le pays et sapé le processus de transition démocratique, estime le parti. Les Tunisiens n’ont pas également intéret à voir ressurgir “les caciques de l’ancien régime”, ajoute le parti.