Un rassemblement de protestation a été organisé, mardi matin, place du gouvernement à la Kasbah, pour exiger la réactivation du dossier de la justice transitionnelle.
Le porte-parole du comité national des victimes de la dictature, Abdelhamid Troudi, a affirmé à l’agence TAP que ce rassemblement symbolique vient rappeler à l’Etat l’impératif d’appliquer les dispositions de l’article 148 et d’achever la mise en œuvre des acquis de la justice transitionnelle et des réformes recommandées par la Commission Vérité et Dignité.
Il a indiqué que “l’achèvement du dossier de la justice transitionnelle est la véritable garantie pour protéger les droits et les libertés dans le pays”, notant que “c’est le point de départ de tout processus de réforme économique, politique et sociale.”
Troudi a prévenu que le dossier des victimes de la dictature est une ” ligne rouge “, mettant en garde contre son classement ou l’abandon du processus de justice transitionnelle.
Il a, en outre, souligné que les victimes de la dictature n’accepteront désormais aucune mesure, ni initiative de dialogue, sauf à travers la relance du dossier de la justice transitionnelle et l’accélération de sa mise en œuvre.