Des mandats de dépôt ont été émis à l’encontre de six personnes sur 13 mises en cause dans l’affaire de suspicion d’usage des réseaux sociaux pour communiquer avec le bras médiatique de l’organisation Daech.
Selon un communiqué publié, mercredi, par le bureau de presse du Tribunal de première instance de Tunis, le ministère public près le Pôle judiciaire de lutte antiterroriste a chargé, le 7 février 2021, la brigade des recherches dans les crimes terroristes d’ouvrir une enquête sur cette affaire.
L’enquête a permis de découvrir l’existence d’une cellule baptisée “al Mouahidoune” active dans le gouvernorat de Tataouine. Ses membres sont impliqués dans la fabrication d’explosifs et le recrutement de personnes via internet.
L’enquête a démasqué 13 individus: six d’entre eux ont été placés en garde à vue tandis que les sept autres sont en fuite.
Les résultats de l’enquête ont été transmis au ministère public le 15 mars dernier. Une information judiciaire a été ouverte à l’encontre de 13 individus pour commission de crimes terroristes et des mandats de dépôt ont été délivrés à l’encontre de 6 individus.