La Fédération Tunisienne de Football (FTF) a indiqué, mercredi, qu’elle s’attend à une réaction positive du Ministère de la Jeunesse et des Sports face à la correspondance adressée aux parties concernées relative à la reprise du Championnat de la Ligue 1 de Football Professionnel.
Une source responsable de la FTF a indiqué, mercredi, à l’agence TAP que la fédération a adressé une correspondance aux différentes parties concernées, dont la Présidence du Gouvernement, le ministère de la Jeunesse et des Sports et les clubs de la Ligue 1, comportant des propositions concernant la reprise du championnat.
“La FTF espérait dans sa correspondance l’activation de l’accord signé le 15 avril 2021 sous le contrôle de la Présidence du Gouvernement, concernant les dettes des clubs envers la Caisse nationale de sécurité sociale”, souligne la même source.
“La fédération a essayé de rappeler au ministère le contenu de l’accord qui stipule entre-autres de garantir par le ministère des Finances la soustraction des dettes passées et les pénalités de retard jusqu’en décembre 2020, de ne pas suspendre les subventions destinées aux clubs et de ne pas les conditionner par la présentation d’une attestation délivrée par la Caisse nationale de sécurité sociale, avec l’attribution de subventions exceptionnelles au titre de l’année 2022 à tous les clubs des différentes divisions et aux clubs de football féminin et le versement des primes de 2022 début février courant”, précise la même source.
Il a souligné que “le ministère doit prendre en considération la situation difficile et exceptionnelle des clubs de la Ligue 1 et les répercussions financières de la pandémie du coronavirus, souhaitant voir l’autorité de tutelle réagir positivement face à ces demandes et proposer d’autres solutions pour la reprise du championnat.
Cette correspondance portait également sur la nécessité d’intervenir auprès de la Direction nationale de la Cité sportive nationale afin de réviser les frais de location des stades de Radès et d’El Menzah par les clubs et l’équipe nationale tunisienne, ajoute la source fédérale qui explique que “les clubs de l’intérieur bénéficient de la gratuité d’exploitation des stades dans leurs régions respectives, puisqu’ils appartiennent aux municipalités”, estimant que “tous les clubs doivent donc être traités de la même manière”.
“On a proposé l’intervention auprès du ministère de l’Intérieur pour exhorter les gouverneurs et les municipalités à débourser les subventions des clubs et à respecter le principe de discrimination positive”, a-t-il ajouté.
D’autre part, la Fédération tunisienne de football a tenu l’établissement de la télévision tunisienne pour responsable de la non-diffusion des matches, ce qui a eu un impact sur les revenus financiers des clubs, en plus du non-respect par la télévision tunisienne de ses obligations contractuelles et matérielles envers la fédération.
Il a indiqué que la FTF a suggéré de réviser la loi des structures sportives d’une manière qui n’entre pas en conflit avec les lois internationales, de privatiser le secteur des paris sportifs et d’élargir ses champs tout en conservant le rôle de tutelle de l’Etat.
La fédération a également invité le Ministère de l’Intérieur, à travers ses structures compétentes, y compris les gouvernorats et les municipalités, à déployer des efforts supplémentaires pour améliorer les infrastructures sportives dans les différentes régions du pays.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports à été par ailleurs appelé à travailler de manière participative afin de surmonter les circonstances difficiles actuelles et garantir l’intérêt suprême du football tunisien, a conclu la même source.