Le mouvement du 25 juillet a appelé les organisations, les associations et les ” forces vives ” à manifester demain, dimanche, devant le siège du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour réclamer sa dissolution.
Lors d’un point de presse tenu, samedi, au siège du parti, à Tunis, le coordinateur général du mouvement, Nizar Tazni a qualifié le CSM d'”une entrave à la justice”, notamment lorsqu’il est question du dossier des assassinats politiques, appelant le conseil à s’autodissoudre en raison du fonctionnement “défaillant” de la justice et de son incapacité à trancher des dossiers ” sensibles ” tels que l’assassinat de Chokri Belaïd, de Mohamed Brahmi et de Lotfi Naguedh et des martyrs des institutions militaire et sécuritaire.
Il a recommandé, à ce titre, que ledit conseil soit remplacé par un organe de régulation comprenant des ” magistrats honnêtes et intègres “, revendiquant l’ouverture du dossier de l’appareil secret du mouvement Ennahdha et celui des bloggeurs éclaboussés par des affaires qui sont “montées de toute pièce”.
Le président de la République, Kais Saied a promulgué le 19 janvier 2022, un décret-loi modifiant la loi organique n° 34 de 2016 relative au conseil supérieur de la magistrature. Ce décret-loi met fin aux avantages et aux privilèges accordés aux membres du conseil.