Le mouvement ” La Tunisie en Avant ” estime que la fixation de délais de la période d’application des mesures exceptionnelles constitue un pas en direction de l’installation d’instances élues.
Le parti a mis l’accent, dans ce sens, sur l’importance de réviser la Constitution, la loi électorale et les lois organisant les associations et les partis politiques, avec la participation des différents acteurs de la scène nationale.
Dans une déclaration publiée mercredi 29 décembre 2021, à l’issue de la tenue de son conseil central, du 24 au 26 décembre à Hammamet (Nabeul) La Tunisie en Avant, prévient que la plateforme électronique, proposée par le président de la République, ne peut pas à elle seule sonder les avis et opinions de tous les Tunisiens.
Le mouvement met en garde dans ce sens, contre les risques d’une telle démarche au regard des tensions politiques sans précédent prévalant dans le pays.
La Tunisie en Avant appelle, en outre, à la nécessité de renforcer le rôle de la justice dans sa lutte contre la corruption financière, administrative et politique ainsi qu’en ce qui concerne les assassinats politiques, le dossier des jeunes envoyés vers les zones de conflits et l’appareil secret du mouvement Ennahdha.
Le parti appelle aussi à la régularisation de la situation des députés.
Sur le volet politique, La Tunisie en Avant suggère l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui assure l’équilibre entre les pouvoirs et l’indépendance de la justice.
Le mouvement préconise, aussi, de reconsidérer toutes les instances constitutionnelles créées sur la base des quotas partisans et qui ont démontré leurs limites.