Une punition collective cause des fractures à une élève

Une écolière de 10 ans, inscrite en troisième année d’enseignement de base dans une école de la ville de Kairouan, aurait été physiquement violentée par un enseignant, ayant entraîné la fracture des doigts. Elle a dû être emmenée à l’hôpital régional de Kairouan.

Le représentant de la protection de l’enfance à Kairouan, Sabri Behibah, cité par une radio privée, a déclaré, jeudi 18 novembre 2021, que le père de l’élève n’a pas réagi pour exiger le droit de sa fille; il n’a même pas informé le directeur de l’école de l’incident.

Il affirme s’être déplacé dès que l’information a été reçue, et que toutes les autorités concernées, le procureur et l’équipe compétente pour enquêter sur les crimes de violence contre les femmes et les enfants ont été informés.

Il a souligné que l’accompagnement psychologique de l’enfant était assuré et coordonné avec le ministère public pour enquêter sur l’incident, car la punition subie par l’écolière au sein de la salle de classe faisait partie d’une « punition collective », dénonçant le taux élevé de violence au niveau scolaire.