Abid Briki : les partis et les organisations nationales doivent participer au dialogue annoncé par le président de la République

Le secrétaire général du mouvement Tunisie en Avant, Abid Briki a indiqué, vendredi, qu’il n’y a pas une démocratie dans le monde sans partis qui gouvernent et d’autres qui sont dans l’opposition.

Pour lui, les partis et les organisations nationales doivent participer au dialogue annoncé par le président de la République.

“Celui qui croit qu’il peut se passer d’un dialogue avec les organisations, en particulier l’Union générale tunisienne du travail sur la question sociale, se trompe”, a estimé Abid Briki qui s’exprimait en marge des travaux du conseil central du parti réuni pendant trois jours à Hammamet.

Selon Briki, le conseil central du parti se tient dans une “conjoncture critique” marquée notamment par la dégradation de la note souveraine de la Tunisie. Il constitue également l’occasion d’évaluer la position du parti au sujet des mesures décidées le 25 juillet dernier par le président Kais Saied, a-t-il dit.

Il s’agit, ajoute-t-il, “d’oeuvrer à l’unification de la position du mouvement qui était favorable aux décisions présidentielles, tout en réclamant un calendrier précis pour les mesures exceptionnelles”.

Le conseil central du mouvement Tunisie en avant va aborder l’après 25 juillet et les mesures et décisions en lien avec le processus politique s’agissant notamment de la révision de la Constitution et de la loi électorale.
Le but étant pour le parti, a exliqué Abid Briki, d’élaborer une approche au sujet des nouvelles propositions qui concernent le système de conseils ou conseillisme, le régime semi-présidentiel ou le régime parlementaire.

Pour sa part, le président du conseil central du mouvement Tunisie en avant, Adnan Hajji a estimé que les partis ne sont pas écoutés aujourd’hui. Une position, précise-t-il, que maintient le président de la République depuis sa campagne électorale et qui pose des problèmes aux acteurs politiques quant à l’avenir du processus démocratique en Tunisie.

Adnan Hajji a laissé entendre qu’une position commune pourrait être annoncée après des contacts établis avec l’UGTT et plusieurs partis concernant le processus que propose le chef de l’Etat au sujet du système de gouvernance ou des moditications à introduire à la Constitution ou au système électoral.