Harak Tounes accuse les autorités sécuritaires de partialité à l’égard des manifestants pour et contre les décisions du président Saied

Le parti Harak Tounes al-Irada a accusé les autorités sécuritaires “d’avoir fait preuve de partialité à l’égard des opposants et des partisans du coup d’Etat”, en facilitant, dimanche, les mouvements des partisans du président de la République, alors que “des restrictions flagrantes” ont été imposées à ses opposants qui voulaient rejoindre un rassemblement de protestation devant avoir lieu le 26 septembre.

Le parti à précisé dans une déclaration que le meeting qui devait avoir lieu, dimanche, à Boumhal dans le gouvernorat de Ben Arous, à l’initiative de la campagne “Citoyens contre le coup d’Etat”, a été interdit, dénonçant des “pratiques abusives et liberticides”.

Rappelons qu’une imposante manifestation a eu lieu dimanche à Tunis et dans les régions pour soutenir les mesures annoncées par le président Kais Saied.

Par ailleurs, Harak Tounes a tenu, le président Saïed, pour responsable “des dépassements commis en cette étape marquée par la prévalence d’un pouvoir unique”.

Il a condamné l’arrestation du journaliste Amer Ayed et du député Abdellatif Aloui, estimant que “les autorités putschistes persistent dans la voie de la violation des libertés”.

Le parti a appelé les tunisiens à la vigilance, à défendre pacifiquement les acquis de la Révolution et à lutter contre le coup d’Etat.