Le match de football Nice-Marseille a été définitivement arrêté par l’arbitre après une heure et trente minutes d’interruption à la suite de l’envahissement du terrain par quelques supporters niçois, dimanche en clôture de la troisième journée du championnat de France.
Une heure et vingt minutes après l’interruption, Nice voulait reprendre la partie, mais pas l’Olympique de Marseille, alors que les locaux menaient 1 à 0 grâce à un but du Danois Kasper Dolberg (49e).
L’arbitre a mis le ballon au poteau de corner, là où le jeu s’était arrêté, a sifflé et constaté l’absence des Marseillais.
“La décision a été prise par les autorités de reprendre le match, mais les Marseillais ne veulent pas”, avait indiqué quelques minutes avant le président niçois, Jean-Pierre Rivère, au micro du diffuseur Prime Video.
Selon une source proche du dossier, le préfet et le délégué du match ont souhaité reprendre la rencontre, mais l’arbitre, Benoît Bastien et l’OM
n’ont pas voulu.
L’incident a commencé à la 75e minute quand l’ex-international français de l’OM Dimitri Payet a renvoyé vers la tribune des supporters de Nice une des nombreuses bouteilles en plastique qu’il recevait à chaque fois qu’il allait tirer un corner.
Furieux, des supporters sont descendus sur la pelouse pour menacer le N.10 marseillais, avant que l’arbitre ne renvoie les joueurs aux vestiaires.
Heurté par un des projectiles, Payet s’est effondré au sol avant de se relever et d’empoigner la bouteille qui l’avait touché pour la lancer vers
la tribune.
Ses coéquipiers Alvaro Gonzalez et Mattéo Guendouzi se sont précipités vers le “kop”, la zone d’où venait la bouteille, pour s’adresser aux Ultras. Dante, le capitaine niçois, est ensuite arrivé pour tenter de calmer les supporters.
Un cordon de sécurité de stadiers, vêtus de gilets jaunes, a essayé d’arrêter les supporters, mais des coups ont été échangés à différents endroits du terrain dans une mêlée entre joueurs des deux équipes, supporters et stadiers.
Parmi les nombreux acteurs en colère, l’entraîneur de Marseille, Jorge Sampaoli, a dû être maîtrisé par des membres de son staff pour ne pas se
battre.