Le Parti Al Badil appelle à la formation d’un gouvernement de salut national et soutient les mouvements populaires pacifiques

Le Parti tunisien Al Badil Ettounsi (L’Alternative tunisienne) a appelé à la formation d’un gouvernement de salut national loin des conflits politiques et soutenu par toutes les institutions de l’Etat, les partis et la société civile.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, dimanche, à l’occasion de la célébration de la fête de la République, il a tenu le gouvernement pour responsable de l’échec dans la gestion de la crise sanitaire et socio-économique dans le pays.

Le parti a également tenu les partis politiques qui soutiennent le gouvernement pour responsables de l’aggravation de la crise sanitaire qui a fait près de 18 mille victimes et continue de menacer la vie des citoyens dans la plus grande pandémie sanitaire que le pays a connue.

Al Badil a souligné son soutien absolu à tous les mouvements populaires pacifiques, mettant en garde contre tout usage excessif de la force à leur encontre dès lors qu’ils s’inscrivent dans le cadre du respect de la loi et de l’ordre public.

Plusieurs appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour manifester pacifiquement contre le gouvernement aujourd’hui, dimanche, dans toutes les régions du pays.

Selon Al-Badil, le système politique actuel a créé une atmosphère de tension et de rivalité qui a donné lieu à des crises successives qui ont secoué les institutions de l’Etat et les ont conduites à la paralysie et à l’échec, un système défendu, selon le parti, par le mouvement Ennahdha en vue de préserver ses acquis et garder sa mainmise sur les rouages de l’Etat.

Al-Badil a souligné la nécessité d’organiser dans les meilleurs délais un référendum populaire pour choisir le système politique le plus adapté au pays, affirmant son plein soutien à toutes les initiatives allant dans ce sens.

Il a, également, exprimé sa ferme condamnation de tous les appels liés à l’ouverture du dossier d’indemnisation en cette conjoncture de crise que traverse le pays sur le plan économique, sanitaire et politique et face au spectre de la faillite et de l’explosion des conditions sociales.