Les employés de Mazarine Energy tapent à la mauvaise porte pour réclamer leur droit au travail

Par : Autres

Les employés de la compagnie énergétique Mazarine Energy se sont rassemblés? jeudi 24 juin 2021, à la place de la Kasbah à Tunis.

Dépités par le blocage de leur site de production, qui dure depuis des mois à El Fawar (Kébili) et qui menace désormais la pérennité de la société, les employés ont organisé ce sit-in devant le Palais du gouvernement pour attirer l’attention sur leur situation et réclamer leur droit au travail.

On espère pour eux que ce n’est pas trop tard, car ils avaient le droit et le devoir de défendre leur entreprise face à un seul individu. Ils ne l’on pas fait, donc ils doivent en assumer les conséquences. Sinon comment expliquer qu’un seul individu ait pu empêcher qu’une entreprise qui emploie tant de monde et fait entrer beaucoup de devises au pays puisse fonctionner.

Ils étaient soutenus par certains employés des sociétés de prestations de service qui collaborent avec la compagnie Mazarine.

Furieux, ces employés demandent aux autorités passives d’intervenir au plus vite pour lever le sit-in anarchique de leur ancien collègue licencié, qui les empêche depuis des mois d’entrer sur le site de production bloquant de la sorte la production.

Ce qui a amené la direction a décrété leur mise en chômage technique.

Le plus surprenant c’est que l’employé licencié qui cause le blocage est venu à ce rassemblement pour réclamer sa réintégration dans la compagnie ou son recrutement immédiat au ministère de l’Education nationale.

Il est à rappeler que face à la passivité étonnante des autorités, devant les blocages imposés par les protestataires, son site de production dans la région d’el Fawar à Kébili est souvent exposé à des fermetures subites et illégales pour des raisons insignifiantes, comme le refus de l’application des lois du travail, les revendications insensées, le chantage d’un ancien employé licencié…..

Ces arrêts de la production ont causé des pertes colossales non seulement à la société, mais surtout à l’Etat tunisien qui enregistre un manque à gagner de 75 000 dollars par  jour.