Solidarité et coopération pour vaincre les pandémies et résoudre les problèmes sociaux

HWPL, une ONG internationale pour la paix enregistrée auprès du Département de la communication globale de l’ONU (DCG), a coorganisé avec la délégation de la Guinée-Bissau auprès de l’UNESCO un webinaire sur le thème : « Solidarité et coopération pendant la pandémie : le rôle crucial des ONG et des Etats, s’attaquer aux problèmes sociaux survenus pendant la pandémie par le biais des ODD ».

L’événement a été suivi par 484 personnes de 21 pays, dont la France, la République tchèque, l’Autriche, la Malaisie, les Philippines, la Tunisie et le Mali, ainsi que par des politiciens anciens et actuels, des responsables d’ONG et des citoyens du monde entier.

Le thème était concentré sur trois points : les droits de l’homme, la santé et l’éducation. La première partie était composée de présentations de cas de mise en œuvre des ODD dans des pays spécifiques, et la deuxième partie était un temps de questions et réponses des participants concernant les présentations de cas.

Parmi les participants pour aborder la question des droits de l’homme, Hans Weselling, (ambassadeur des Pays-Bas, Délégué permanent auprès de l’UNESCO) et Jacques Kouassi (secrétaire à la formation et à l’animation des sections auprès de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme) ont répondu présent.

Pour la question de la santé, Louna Pierron (représentante de l’Organisation internationale de la jeunesse – OIJ) a prononcé une allocution. Et pour la question de l’éducation, Alberto Maverengue Augusto (Délégué permanent du Mozambique auprès de l’UNESCO), N’golo Aboudou Soro (secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO), et Louise Kamwiziku (enseignante à la paix HWPL) ont répondu présent.

Jacques Kouassi, chargé de présenter le domaine des droits de l’Homme, a expliqué le “projet COVID-sensibilisation” qui s’est tenu de septembre à novembre 2020 dans la capitale de la Côte d’Ivoire, Abidjan. Il a déclaré que “la Côte d’Ivoire est dotée de groupes ethniques diversifiés. Par conséquent, nous avons fait la promotion de notre projet en français et dans neuf langues régionales à la radio, le principal média de la Côte d’Ivoire, et nous avons également coopéré avec les associations régionales pour sensibiliser davantage les citoyens de diverses ethnies au COVID-19″.

Louna Pierron, qui a fait une présentation sur la campagne de mise en place de distributeurs de protections périodiques gratuites dans les collèges et lycées français, a déclaré : ” En un an d’efforts, 15 écoles en France ont maintenant installé des distributeurs de protections périodiques gratuites et cette action va s’étendre “.

Elle a également indiqué que, pendant la pandémie, des roses ont été offertes aux membres hospitaliers pour que le personnel médical et les citoyens puissent mieux se comprendre et coopérer les uns avec les autres.

Louise Kamwiziku, qui est chargée de l’éducation, a déclaré : ” Il y a un besoin croissant d’éducation pour construire le caractère et développer les compétences morales “, faisant référence aux droits de l’homme, à la liberté d’expression et aux droits fondamentaux dans l’éducation menacés par les pandémies. Elle a annoncé la signature d’un protocole d’accord pour le programme d’éducation à la paix d’HWPL avec le gouvernement des Philippines, le gouvernement de la Côte d’Ivoire et le bureau de l’éducation ukrainien, et a présenté la mise en œuvre du camp d’éducation à la paix à la garderie de Dolní Počernice en République tchèque.

Elle a également annoncé son intention d’enseigner le programme d’éducation à la paix conjointement avec le ministère de l’Intérieur du Mali et le ministère de la Protection civile et de le mettre en œuvre au centre de détention pour femmes du Mali.

Les questions et réponses des citoyens concernant la mise en place des ODD de chaque pays portaient principalement sur le contexte des actions en cours et de points complémentaires. Des participants de Madagascar ont mentionné : “je me demandais si les activités mises en place dans ces quatre pays pouvaient être appliquées pour la réalisation des ODD dans d’autres pays. De plus, l’approche du projet devrait être différente en raison des différentes caractéristiques nationales et ethniques.

Rosaline Howards, qui a assisté à la conférence en tant que membre d’IPYG, le groupe international de la jeunesse pour la paix d’HWPL a mentionné : “nous avons pu réaffirmer que les ODD ne peuvent pas être réalisés uniquement par les efforts du gouvernement. Nous devons nous unir aux gouvernements de chaque pays, et non aux activités individuelles des ONG”, a-t-elle déclaré. ” J’attends avec impatience une plus grande coopération entre les principales parties prenantes “.