Le bloc parlementaire du parti destourien libre (PDL) a indiqué, vendredi, que le comité des droits de l’Homme des parlementaires a adressé une correspondance officielle à l’Assemblée des représentants du peuple lui notifiant qu’il s’est saisi, officiellement, de la plainte déposée par Abir Moussi, et ce, “après avoir constaté les graves violations commises à son encontre”.
D’après le PDL, le comité, qui relève de l’Union interparlementaire, invite l’ARP à fournir des éclaircissements à propos des mesures prises par le parlement pour protéger les droits de la députée Abir Moussi et préserver sa dignité en sa qualité de femme politique à la tête d’un parti de l’opposition.
Le bloc du PDL (16 députés) a, dans une déclaration, dénoncé “la dissimulation, par le président de l’Assemblée des représentants du peuple, de la lettre du comité des droits de l’Homme et d’autres correspondances qui lui ont été adressées depuis janvier dernier à ce sujet”.
Le bloc a dénoncé, également, le retrait “préalablement calculé” de certains députés, proches du président de l’ARP, de la réunion du bureau de l’assemblée tenue jeudi et le refus de certains autres d’enregistrer leur présence à travers l’application à distance, et ce, pour éviter le quorum de présence et pour ne pas trancher les points soulevés par Abir Moussi.
Le groupe du PDL déclare son intention de poursuivre sa lutte pour dévoiler la vérité et révéler les plans qui visent à porter atteinte à la démocratie et à l’intérêt supérieur de la patrie.