La commission électorale de l’Assemblée des représentants du peuple, réunie ce mardi, a retenu trois candidatures au Conseil de l’Instance des droits de l’Homme dans les catégories de spécialiste en psychologie et de spécialiste en droit de l’Enfant.
Ces trois membres représentent des associations concernées par la défense des droits de l’Homme et des libertés.
Au total, six dossiers de candidature ont été déposés. Seuls trois ont été retenus : deux pour la catégorie spécialiste en droit de l’Enfant et un seul pour la catégorie spécialiste en psychologie.
Les trois candidats non retenus postulaient dans la catégorie spécialiste en droit de l’Enfant, selon l’ARP.
La liste des candidats retenus sera publiée sur le site officiel de l’Assemblée des représentants du peuple, conformément à l’article 30 de la loi portant création de l’Instance des droits de l’Homme.
Il est à noter que l’Instance des droits de l’Homme n’a pas encore été installée malgré la promulgation, en 2018, de la loi organique la régissant.
L’Instance des droits de l’Homme est une instance constitutionnelle qui se compose de 9 membres élus par le parlement pour une période de 6 ans, non renouvelable.
Elle devrait être composée d’un juge administratif, d’un juge judiciaire, d’un avocat, d’un médecin et de cinq autres membres (représentant des associations intéressées par la défense des droits de l’Homme et des libertés), dont un spécialiste en psychologie, un spécialiste en droit de l’enfant et un spécialiste dans le domaine économique ou social.
Selon les dispositions de la loi organique n° 2018-51 du 29 octobre 2018, relative à l’Instance des droits de l’Homme, celle-ci se saisit de toute question relative au respect, à la protection et à la promotion des droits de l’Homme et des libertés dans leur universalité, exhaustivité, interdépendance et complémentarité conformément aux chartes, déclarations et conventions internationales ratifiées.
Elle observe le degré de leur application et de leur concrétisation dans la réalité vécue et mène les enquêtes nécessaires sur tout ce qu’elle reçoit comme données sur des violations des droits de l’Homme quelles que soient leur nature et leur source.