Commentant l’actualité à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la députée du Courant Démocrate, Samia Abbou, a déclaré mercredi 3 février 2021, dans une interview sur les ondes de Shems FM, que « l’ARP est faite pour l’exercice du pouvoir, le contrôle du pouvoir, l’élaboration des politiques publiques et la discussion des événements les plus importants dans l’arène politique et publique en général, mais elle s’est transformée en une chose honteuse”.
Selon elle, il n’y a pas de Parlement parce qu’il est descendu aux niveaux les plus bas : «Malheureusement, il y a des partis qui sont arrivés au Parlement qui ne sont pas au niveau de l’Etat».
Elle a souligné que la violence au sein du parlement est devenue un moyen de création de chaos, et a souligné que la récente dispute entre la présidente du PDL, Abir Moussi, et le président du bloc de la coalition Al Karama, Seifeddine Makhlouf a été provoquée intentionnellement.
Samia Abbou a accusé Makhlouf d’avoir provoqué cette dispute en s’attaquant au bloc du PDL. Elle qualifie Al Karama comme un bloc de violence.
Elle a commenté la déclaration du président du Parlement, Rached Ghannouchi, immédiatement après l’approbation du gouvernement de Mechichi II pour condamner les violences par un scandale et une honte.
Samia Abbou considère que la Coalition Karama est le bras politique radical de Rached Ghannouchi, qui l’utilise pour accomplir ses sales besognes qu’il ne peut accomplir lui-même.
D’ailleurs, elle estime que c’est Ghannouchi qui incite la coalition Al Karama à cibler les médias, l’opposition, le syndicat (UGTT) et le président de la République.
En conclusion de son intervention, elle affirme que Al Karama est au service de l’agenda d’Ennahdha au Parlement. Mais pour elle, lorsqu’elle est institutionnalisée, la violence devient dangereuse.