Le bureau politique du parti Courant démocrate a annoncé son boycott du bloc parlementaire Al Karama, dont “les élus ont exercé une violence physique et verbale dans l’hémicycle, en dehors du Parlement et sur les réseaux sociaux et accusé les députés de mécréance”.
Dans un communiqué, le bureau politique d’Attayar fait part de sa détermination à travailler en coordination avec toutes les forces civiles en vue d’endiguer ces violences.
Le bloc démocratique, qui regroupe les députés du Courant démocrate, du mouvement Echaâb et des élus indépendants (38 députés), a annoncé, vendredi soir 15 janvier 2021, la levée du “sit-in de la volonté”, suite à la déclaration publiée par le président du Parlement, condamnant les violences physiques commises, le 7 décembre dernier, par des députés de la coalition Al Karama contre ses élus.
Dans le même communiqué, le parti dénonce le retard pris le président du Parlement, Rached Ghannouchi, pour condamner les actes de violence, le tenant comme responsable de la détérioration de l’état de santé des députés en grève de la faim.
Pour sa part, le mouvement Echaâb a réitéré son attachement au caractère civil de l’Etat et son rejet de la violence sous toutes ses formes.
Le parti affirme également œuvrer à protéger l’institution législative des tentatives de médiocrisation et de mauvaise gestion.
“Le peuple tunisien a renoué avec une victoire réalisée par le bloc démocratique, après une bataille menée, au nom des Tunisiens, pour défendre le caractère civil de l’Etat et combattre la violence sous toutes ses formes”, lit-on dans le communiqué.
Par ailleurs, les deux partis ont exprimé leur reconnaissance aux organisations nationales, partis politiques et groupes parlementaires qui ont soutenu le “sit-in de la volonté” entamé, au parlement, depuis le 8 décembre dernier.