La justice militaire libanaise a condamné le chanteur Fadhel Chaker à 22 ans de prison avec travaux forcés pour « son lien avec des actes terroristes et son soutien à un groupe armé ».
L’Agence nationale de presse au Liban a rapporté mercredi que le Tribunal militaire permanent dirigé par le général Mounir Chehadeh a prononcée deux peines par contumace contre Chaker.
La première peine a été de 15 ans de prison avec travaux forcés et a été dépouillé de ses droits civils « pour le crime d’ingérence dans des actes de terrorisme commis par des terroristes, en leur fournissant des services logistiques ».
La deuxième peine a été prononcée avec une peine de sept ans de prison et une amende de cinq millions de lires pour « financement du groupe armé Ahmed al-Assir ».
Chaker, 51 ans, a pris s’est éloigné du monde de l’art fin 2012 et son nom est devenu lié au groupe salafiste d’Ahmed al-Assir, avant de réapparaître et d’annoncer son retour à l’art en 2018. Ce n’est pas la première fois que Chaker se fait condamner. Il a déjà écopé de cinq ans de prison en 2016, ainsi qu’à 15 ans dans l’affaire des événements d’Aabra où des affrontements ont eu lieu entre l’armée libanaise et le groupe Ahmed al-Assir en 2017. Il a été acquitté en 2018.