Habib Khedher a annoncé sa démission du poste de chef de cabinet du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, précisant avoir choisi de démissionner, notamment pour des raisons familiales et professionnelles et en coordination avec le président du parlement.
Kedher a publié, ce vendredi, sur sa page facebook, sa lettre de démission, déposée au bureau d’ordre du parlement le 6 août et acceptée par Ghannouchi aujourd’hui 7 août.
“S’il n’y avait pas de tensions au sein du parlement durant la première session ordinaire, j’aurais quitté mon poste bien avant”, a-t-il affirmé, expliquant qu’il a préféré rester jusqu’à ce que la situation soit stable.
Dans un post joint au texte de la démission, Khedher a estimé que le président de l’ARP a été, clairement, pris pour cible pendant cette session parlementaire, marquée, selon lui, par des sit-ins “ayant entravé la bonne marche de l’Assemblée”.
“Des sit-ins qui, dans la plupart des cas, se déclenchent sans raison particulière, soulevant plusieurs questions à leur sujet”, a-t-il précisé.
Et d’ajouter que plusieurs affaires ont été portées devant la justice administrative contre le bilan des travaux de certaines structures du parlement. La justice administrative n’a accepté aucune requête à défaut de caractère sérieux, a-t-il indiqué.
Kedher a, sur un autre plan, estimé que la crise de la pandémie de Covid-19 a exigé une autre vision du travail au parlement ainsi que des structures et des mécanismes adaptés à ce nouveau contexte.
“Le parlement a eu une vision prospective de la situation et pris les décisions nécessaires pour continuer les travaux sans interruption malgré les tentatives de certains membres de l’opposition”, s’est-il, toutefois, félicité.
Habib Khedher, dont la désignation de chef de cabinet du président du parlement avait suscité une polémique au sein de l’ARP, a estimé que l’assemblée est parvenue, pendant la première session parlementaire, “à réaliser des chiffres parlants, qui reflètent les efforts déployés”.