Le Courant populaire a appelé le conseil de sécurité nationale et à sa tête le président de la République à prendre les mesures nécessaires pour protéger le dossier d’assassinat de Mohamed Brahmi, déterminer l’implication de “l’appareil secret” d’Ennahdha, outre le dossier d’envoi des jeunes vers les zones de conflits pour combattre aux côtés des terroristes.
Le parti a jugé “graves” les données révélées par le collectif de défense faisant observer que l’affaire Brahmi est un dossier national lié à la sécurité nationale et à la politique étrangère de la Tunisie.
Dans une déclaration vendredi, à l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire de Mohamed Brahmi, souligne que le sang des martyrs de la Tunisie ne doit pas être l’objet d’arrangements politiques. Et d’ajouter, la révélation de la vérité constitue une priorité du parti et de tous les hommes libres de la Tunisie, malgré les tentatives de bafouer l’affaire par la complicité de plusieurs parties au sein des appareils judiciaires et sécuritaires avec des parties politiques dont en premier le mouvement Ennahdha.
Le Courant populaire salue les grands efforts déployés par le Collectif de défense dans l’affaire d’assassinat de Mohamed Brahmi et Chokri Belaid pour révéler toute la vérité, se félicitant des dernières décisions prises par la Justice dont, notamment, le transfert du dossier de l’appareil secret d’Ennahdha au tribunal de l’Ariana. Parmi ces mesures, figure, également, la demande d’accès à toutes les données sur la correspondance de l’ambassade américaine en date du 12 juillet 2013 qui dans laquelle elle a alerté les autorités tunisiennes sur l’assassinat de Brahmi.
La dissolution, en un temps record du gouvernement Fakhfakh reflète une crise de pouvoir, ce qui commande une nouvelle politique. Or il semble aujourd’hui infructueux, de continuer à compter sur des groupes parlementaires ayant perdu toute crédibilité, peut-on lire de même source.
Le parti a mis l’accent dans sa déclaration, sur le besoin d’une personnalité capable de former une équipe réduite et d’ouvrir de nouvelles perspectives permettant de dépasser la crise à travers un programme de salut. Le Courant populaire propose, dans le même sens d’élargir les concertations tout en évitant les démarches empruntées depuis 2011.