La commission de la Sécurité et de la Défense au parlement s’est réunie lundi pour poursuivre l’examen de son programme d’action et établir ses priorités pour la session parlementaire restante.
La réunion s’est également, focalisée sur le rapport annuel de la commission.
Il a été convenu de coordonner avec la commission des Droits et Libertés pour la programmation d’une séance d’audition ministre de l’Intérieur, sur la base d’une correspondance adressée par un député sur les événements survenus récemment à Tataouine et le traitement sécuritaire des protestations sociales.
Les membres de la commission ont soulevé les différends qui existent entre de hauts cadres du ministère de l’Intérieur au sujet de l’écoute. Ils ont décidé, à ce propos, d’auditionner le directeurs général de la sécurité nationale et le directeur général des services techniques.
Lors de la réunion, les membres ont, également, débattu de la méthode de travail qui sera adoptée dans l’élaboration du rapport annuel de la commission qui doit comprendre les conclusions des réunions, écoutes et visites de terrain effectuées ainsi que les lacunes constatées et les moyens d’y remédier.
A cet égard, certains membres de la commission ont proposé la révision du règlement intérieur du parlement pour mieux l’adapter au travail de la commission de la Sécurité et de la Défense. Ils ont souligné l’importance d’activer les attributions de la commission, appelant à soumettre le rapport en plénière pour l’évaluation des travaux réalisés et le suivi des recommandations.
Les interventions des parlementaires se sont articulées au cours de la réunion sur la sécurité parlementaire à travers la garantie de l’autonomie financière et administrative de l’institution.
Ils ont, également, appelé à remédier aux lacunes législatives dans le domaine sécuritaire et à renforcer le budget du ministère de la Défense nationale.
L’amélioration de la situation sociale et professionnelle des militaires a été, aussi, évoquée par les députés.