La “coalition de la IIIe République” annonce son intention d’observer, à partir du 14 juin, un sit-in ouvert et “pacifique” ouvert devant le parlement.
Les membres de la coalition réclament “la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple” et l’installation d'”un gouvernement de gestion des affaires courantes, composé de compétences apartisanes”, a déclaré, jeudi, Mohamed Ali Abbès, membre de la coalition, au cours d’une conférence de presse.
Il a affirmé que leurs revendications consistent, également, à réclamer la révision de la Constitution, l’amendement de la loi électorale et l’ouverture du “dossier des financements suspects des partis et associations”.
Il s’agit, aussi, d’après lui, de demander l’organisation d’un dialogue national pour l’emploi des jeunes, l’amélioration du pouvoir d’achat du Tunisien et l’installation d’un Conseil supérieur de la jeunesse et des sports.
Le représentant de la coalition a estimé que la situation politique actuelle en Tunisie est le résultat d’une Constitution “catastrophique” qui “a gêné la bonne marche des institutions de l’Etat”.
D’après lui, la situation actuelle résulte également de la non-installation jusqu’ici de la cour constitutionnelle “pierre angulaire de la République” et de l’absence d’un pouvoir judiciaire fort, capable d'”ouvrir les dossiers” et de “poursuivre en justice les symboles de la corruption”.
De son côté, Hamza Ghariani, membre de la coalition, a appelé toutes les composantes de la société tunisienne à “s’unir autour de l’initiative de la coalition de la IIIe République pour défendre le caractère civil de l’Etat, fondé sur la primauté de la loi et l’indépendance de la justice”.
La coalition de la IIIe République est une initiative citoyenne composée d’organisations et associations ainsi que de certaines composantes de la société civile.