Le syndicat des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique a appelé le ministre de l’Intérieur à intervenir d’urgence pour empêcher le prélèvement d’une journée de travail, mettant en garde contre le climat de tension par cette décision dans les rangs des différentes formations sécuritaires.
Dans une déclaration publiée vendredi, le Syndicat affirme qu’il n’hésitera à saisir le Tribunal administratif pour suspendre l’application du décret-loi émis par la présidence du gouvernement relatif au prélèvement d’une journée de travail au titre du mois d’avril.
Le syndicat regrette de voir ” les sacrifices consentis par les agents de la sécurité récompensés par l’ingratitude “.
” Au lieu d’encourager les différents corps sécuritaires à fournir davantage d’effort en ces circonstances que vit le pays, les autorités imposent des prélèvements aux forces de sécurité et épargnent de cette mesure restrictive les forces porteuses d’armes “, critique le syndicat.
Et d’ajouter que l’institution sécuritaire a toujours été aux premiers rangs dans la lutte contre les crimes et aujourd’hui, elle se trouve dans le front de la lutte contre le coronavirus malgré le manque des équipements de prévention.
Lundi, le chef du gouvernement Elyès Fakhfakh a promulgué un décret-loi sur le prélèvement d’une journée de travail au profit du budget de l’Etat.