La Chambre criminelle spécialisée dans la justice transitionnelle au Tribunal de première instance du Kef a décidé, vendredi, de reporter l’examen de l’affaire de l’assassinat de Nabil Barakati, originaire de Gaafour (gouvernorat de Siliana), mort sous la torture le 8 mai 1987.
Le report, dont la date sera annoncée ultérieurement, intervient en réponse à la demande de la partie civile qui réclame la convocation d’autres accusés de violation des droits de l’homme et de crimes contre l’humanité conformément à l’article 8 de la loi sur la justice transitionnelle, dont un ancien ministre, un médecin et des cadres sécuritaires, a indiqué l’avocat Hassen Toukabri au correspondant de la TAP.
L’affaire porte sur des violations graves des droits de l’Homme et de crimes contre l’humanité, et dénonce à la fois un homicide volontaire, la torture jusqu’à la mort et une disparition forcée.
La principale victime dans cette affaire est Nabil Barakati, torturé et tué d’une balle à la tête, le 8 mai 1987 à Gaâfour.