Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a déclaré, samedi à Monastir, que la Centrale ouvrière appelle les acteurs politiques et les partis, en particulier, ceux représentés au Parlement, à surmonter leurs divergences politiques et à “accélérer la formation du nouveau gouvernement pour sauvegarder le pays”.
Dans une déclaration à la TAP en marge d’une cérémonie organisée à l’hôpital universitaire, Fatouma Bourguiba en l’honneur de chefs de service et de médecins opérant au sein de cet établissement, Mbarki a indiqué que “la responsabilité nationale dicte la formation d’un gouvernement dans les plus brefs délais, car la situation ne peut plus attendre”, a-t-il dit.
Il a estimé que la requête formulée par le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, de lui accorder un mois supplémentaire pour former le nouveau gouvernement, signifie qu’il fait face à de grandes difficultés.
Par ailleurs, Mbarki a fait savoir que l’UGTT a signé les accords relatifs aux augmentations salariales au titre de 2019 et de 2020 en attendant la formation du nouveau gouvernement pour entamer le prochain round des négociations sociales vers la mi-2020.
D’un autre côté, Mbarki a précisé que l’UGTT “tente de trouver une solution à la situation des enseignants suppléants du secondaire afin d’assurer le bon déroulement de l’année scolaire”.