Des députés ont appelé, mardi 3 décembre, lors d’une séance plénière consacrée dans sa première partie à l’accident de la route survenu dimanche dernier (1er décembre 2019), au niveau de Aïn Snoussi (délégation de Amdoun), à ouvrir une enquête sur cette tragédie.
Les parlementaires ont également évoqué les dossiers du développement régional dans le nord-ouest, critiquant l’absence du principe de discrimination positive.
Le député Nourredine Arbaoui a souligné qu’il faut immédiatement ouvrir une enquête pour identifier les responsables de l’accident mortel survenu à Aïn Snoussi (gouvernorat de Béja) provoquant la mort de 27 personnes.
Et d’ajouter que ce drame prouve que “le moment est venu de s’intéresser aux régions intérieures, surtout que cet accident est survenu dans une région marginalisée et que ses victimes appartiennent également à des régions marginalisées, telles que Kasserine.
De son côté, la députée Samah Damak a avancé qu’il ne faut pas donner de faux espoirs aux habitants de la région (Aïn Snoussi) en leur promettant de construire un pont.
Elle a également souligné la nécessité de réformer la législation existante dans le domaine de la circulation routière avant de parler de la promulgation d’une nouvelle législation, ce qui cache des cas de corruption pour l’octroi de permis de circulation.
Le député Nidhal Saoudi a, pour sa part, affirmé que la région de Tabarka ne bénéficie pas de projets et que tous les projets sont bloqués dans la région du nord-ouest.
Prenant à son tour la parole, le député Abderrazak Hosni a fait remarquer que la région du nord-ouest est marginalisée et que les mesures prises ne répondent pas aux aspirations des jeunes de la région, précisant que l’accident survenu nécessite des mesures dissuasives.
“La région du nord-ouest est dans un état de marginalisation et enregistre des voyages vers la mort, vu la vétusté des infrastructures et le manque de prestations de services dans les hôpitaux”, a dit Hatem El Mensi.
Et de rappeler que la région Aïn Snoussi a connu des accidents similaires et que l’Etat continue à marginaliser cette région malgré son potentiel.