Tarak Ftiti, deuxième vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et porte-parole du groupe parlementaire Réforme nationale, a fait part, mardi 19 novembre, de la disposition de son groupe à participer aux concertations pour la formation du gouvernement s’il y est invité.
Dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre préparatoire aux missions et fonctions de l’action parlementaire, Ftiti a affirmé que les concertations autour de la formation du gouvernement avec le chef du gouvernement désigné ne se feront pas sur la base de quotas politiques ou la demande de portefeuilles mais porteront sur un programme précis concernant notamment les réformes à entreprendre.
Il a ajouté que le bloc Réforme nationale entend prendre connaissance des réformes envisagées et des délais y afférents, précisant que le groupe n’a pas de requêtes spéciales à exprimer. Le plus important, a-t-il souligné, est de préconiser des orientations permettant la réalisation des avancées dans le pays.
Le groupe Réforme nationale n’a pas abordé la question des portefeuilles ministériels, ne pose pas de conditions et ne propose pas de candidats, a assuré Ftiti, précisant que l’objectif ultime du bloc est de donner la priorité aux réformes qui sont restées de simples slogans tout en s’opposant “à l’échec recommencé”.
Le groupe Réforme nationale, présidé par Hassouna Nasfi, est composé de 15 députés appartenant au mouvement Machrou Tounes (4), Nidaa Tounes (3), Al Badil (3), Afek Tounes (2) et des indépendants.